L’Association départementale d’entraide des personnes accueillies en protection de l’enfance (Adepape) de Meuse soutient et informe les enfants confiés à l’aide sociale à l'enfance (ASE). Le président Dorian Stumpf fait le point sur l’association, évoque la communication et sa volonté de positiver le parcours de ces enfants confiés au Département.
Chaque association a ses particularités. L’humanité et l’entraide s’entendent dans chaque propos des membres de l’Adepape 55. Encore une fois lors de l’assemblée générale, qui a eu lieu samedi 30 mars au sein du conseil départemental de la Meuse. Après les rapports obligatoires et de nombreuses prises de parole, Dorian Stumpf, le président de l’Association Départementale d’Entraide des Personnes Accueillies en Protection de l’Enfance de Meuse, nous a accordés quelques minutes.
« Aujourd’hui, on est 94. Mais notre association a vocation à réunir l’entièreté des enfants confiés. Ils sont 944 à ce jour, avec les pupilles de l’État (N.D.L.R. : 45). »
« On a deux mesures principales de représentation dans les différentes commissions départementales légales et sur des actions de lien, d’insertion sociale et professionnelle. Ça part d’une aide au logement, aux études, au financement pour un ordinateur… Ça se symbolise de plusieurs manières. Mais les deux mesures sont la représentation et l’accompagnement. »
« Notre rôle est là-dedans de leur présenter les dispositifs qui sont autour, les partenaires, l’accès au droit qui est primordiale. On utilise beaucoup les réseaux sociaux en Meuse pour leur transmettre ces informations. »
« C’est leur permettre de comprendre qu’elle était la démarche administrative pour la récupérer, pour avoir un pécule financier qui leur est dû. C’est un droit pour l’insertion au-delà des 21 ans. Pour la prise d’un appartement par exemple, ça peut être très utile. Notre association déploie ce type de communication sur les réseaux sociaux et aussi dans les structures (N.D.L.R. : les enfants confiés peuvent l’être dans des familles d’accueil ou des structures comme une maison d’enfants à caractère social, MECS). »
« C’est primordial pour moi. On entend des discours qui sont nauséabonds sur la protection de l’enfance. C’est important de dire qu’être confié, ce n’est pas une fatalité. C’est aussi le principe de valorisation qu’on a co-construit avec le Département. Je crois que nos jeunes sont fiers de l’accompagnement par le conseil départemental. Et je ne veux pas qu’on oublie les mineurs non accompagnés. »
« C’est bâtir des modèles d’espoir et de réussite pour ces enfants à qui ont dit toujours que c’est impossible de réussir. Moi je leur dis qu’on est un peu leur tuteur pour les aider à grandir. »
Source : L'Est Républicain, Bar le Duc, Verdun, Département de la Meuse
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